Qui n’a pas déjà procrastiné ?
Combien d’entre nous, face à une tâche à réaliser avant telle date, n’ont de cesse de la repousser en trouvant plus important à faire ? comme nettoyer son bureau, faire le ménage dans tout l’appartement ou la maison ? Ou regarder leur série préférée en ingurgitant plusieurs épisodes à la suite ? Voire chercher quelque chose à grignoter ou scroller sur les réseaux sociaux ? Et avec l’échéance qui se rapproche de plus en plus, l’angoisse ou le stress qui grandit. Jusqu’au moment où vraiment il faut s’y mettre et devoir travailler d’arrache-pied pour tenir leur engagement. Combien d’entre nous n’ont pas déjà procrastiné ? Pourquoi le faisons-nous et comment ne plus procrastiner ?
Échapper aux émotions désagréables
La procrastination n’est pas un problème de gestion du temps ou de paresse. Ainsi, les conseils sur comment faire un rétro-planning ou des injonctions du style « Bon, faut peut-être se bouger un peu ! » ont peu d’efficacité voire l’effet contraire. Pourquoi ? Parce que la procrastination est une tactique pour éviter les émotions désagréables. Et ça c’est plus fort que la volonté.
Lorsqu’une tâche à réaliser est soit difficile, soit frustrante, elle peut générer chez certaines personnes une émotion désagréable. Face à cette émotion désagréable, procrastiner les aide à s’en soustraire. Cela les soulage immédiatement.
Quand procrastiner devient une souffrance
Néanmoins, procrastiner a un coût : plus le temps passe, plus les personnes qui procrastinent risquent de ressentir de la culpabilité ou de la honte, puis peut-être de la colère contre elles-mêmes, ce qui ne fait qu’aggraver les émotions désagréables et le stress qui va avec. Ces personnes souffrent de procrastination chronique.
Or la procrastination chronique peut poser des problèmes professionnels en raison de performances plus faibles. Mais peut aussi devenir source de souffrance psychique (culpabilité, honte, anxiété, perte de confiance en soi, dépression). Ou source de maladies à cause du stress chronique associé aux émotions désagréables non régulées. Oui, vous avez bien lu, procrastiner de manière chronique peut être mauvais pour votre santé. Ce qui est logique dans la mesure où le stress chronique affaiblit le système immunitaire. C’est d’ailleurs l’un des risques associés à la faible capacité à réguler ses émotions désagréables. Encore faut-il arriver à les identifier au préalable.
Comment ne plus procrastiner ?
Pour sortir de la procrastination, je vous propose un processus en 7 étapes. C’est un processus que j’utilise et qui peut s’apprendre.
- Faites pause lorsque vous réalisez que vous procrastinez
- Notez toutes les pensées qui vous viennent à ce moment-là.
- Respirez et notez toutes vos sensations.
- Identifiez les émotions (désagréables) associées et laissez-les s’exprimer.
- Avez-vous déjà ressenti ces émotions dans le passé ?
- De quoi avez-vous besoin ?
- Comment satisfaire ce besoin ou ces besoins ?
Surtout, soyez doux avec vous-même !
En fait, si vous procrastinez, c’est que ça vous soulage ! donc, ne culpabilisez pas, n’en ayez pas honte, ou ne soyez pas en colère contre vous-même ! C’est déjà assez compliqué comme ça. Un peu de douceur, prenez votre temps pour explorer ce qui se passe en vous. Et si ça ne marche pas, ce n’est pas grave. Chacun(e) sa manière de faire.
Voilà, je conclus là, bien que je sache que cet article n’est pas parfait, mais au moins j’ai arrêté de procrastiner. Ce qui est bon pour mon travail et ma santé. Maintenant, j’attends vos critiques 😉
Source : American Psychological Association – Speaking of Psychology : Why we procrastinate and what to do about it, with Fuschia Sirois, PhD. October 2022.
https://www.apa.org/news/podcasts/speaking-of-psychology/procrastinate
Comment ne plus procrastiner en 7 étapes?
Qui n’a pas déjà procrastiné ?
Combien d’entre nous, face à une tâche à réaliser avant telle date, n’ont de cesse de la repousser en trouvant plus important à faire ? comme nettoyer son bureau, faire le ménage dans tout l’appartement ou la maison ? Ou regarder leur série préférée en ingurgitant plusieurs épisodes à la suite ? Voire chercher quelque chose à grignoter ou scroller sur les réseaux sociaux ? Et avec l’échéance qui se rapproche de plus en plus, l’angoisse ou le stress qui grandit. Jusqu’au moment où vraiment il faut s’y mettre et devoir travailler d’arrache-pied pour tenir leur engagement. Combien d’entre nous n’ont pas déjà procrastiné ? Pourquoi le faisons-nous et comment ne plus procrastiner ?
Échapper aux émotions désagréables
La procrastination n’est pas un problème de gestion du temps ou de paresse. Ainsi, les conseils sur comment faire un rétro-planning ou des injonctions du style « Bon, faut peut-être se bouger un peu ! » ont peu d’efficacité voire l’effet contraire. Pourquoi ? Parce que la procrastination est une tactique pour éviter les émotions désagréables. Et ça c’est plus fort que la volonté.
Lorsqu’une tâche à réaliser est soit difficile, soit frustrante, elle peut générer chez certaines personnes une émotion désagréable. Face à cette émotion désagréable, procrastiner les aide à s’en soustraire. Cela les soulage immédiatement.
Quand procrastiner devient une souffrance
Néanmoins, procrastiner a un coût : plus le temps passe, plus les personnes qui procrastinent risquent de ressentir de la culpabilité ou de la honte, puis peut-être de la colère contre elles-mêmes, ce qui ne fait qu’aggraver les émotions désagréables et le stress qui va avec. Ces personnes souffrent de procrastination chronique.
Or la procrastination chronique peut poser des problèmes professionnels en raison de performances plus faibles. Mais peut aussi devenir source de souffrance psychique (culpabilité, honte, anxiété, perte de confiance en soi, dépression). Ou source de maladies à cause du stress chronique associé aux émotions désagréables non régulées. Oui, vous avez bien lu, procrastiner de manière chronique peut être mauvais pour votre santé. Ce qui est logique dans la mesure où le stress chronique affaiblit le système immunitaire. C’est d’ailleurs l’un des risques associés à la faible capacité à réguler ses émotions désagréables. Encore faut-il arriver à les identifier au préalable.
Comment ne plus procrastiner ?
Pour sortir de la procrastination, je vous propose un processus en 7 étapes. C’est un processus que j’utilise et qui peut s’apprendre.
Surtout, soyez doux avec vous-même !
En fait, si vous procrastinez, c’est que ça vous soulage ! donc, ne culpabilisez pas, n’en ayez pas honte, ou ne soyez pas en colère contre vous-même ! C’est déjà assez compliqué comme ça. Un peu de douceur, prenez votre temps pour explorer ce qui se passe en vous. Et si ça ne marche pas, ce n’est pas grave. Chacun(e) sa manière de faire.
Voilà, je conclus là, bien que je sache que cet article n’est pas parfait, mais au moins j’ai arrêté de procrastiner. Ce qui est bon pour mon travail et ma santé. Maintenant, j’attends vos critiques 😉
Source : American Psychological Association – Speaking of Psychology : Why we procrastinate and what to do about it, with Fuschia Sirois, PhD. October 2022.
https://www.apa.org/news/podcasts/speaking-of-psychology/procrastinate