Thérapie primale

La thérapie  primale a été mise au point par Arthur Janov, psychologue américain, de 1970 jusqu’à sa mort en 2017.

Il s’agit d’une psychothérapie complète et profonde. La porte d’entrée sont les sentiments déclenchés par des événements du présent. En général, ils permettent de remonter jusqu’à des situations similaires, des plus récents aux plus éloignés dans le temps.

Elle est dite primale car elle rejoint les besoins primals  du tout-petit et du plus grand comme le besoin d’être aimé, le besoin de contact, le besoin de vivre à son rythme, le besoin de se sentir en sécurité… Ces besoins, lorsqu’ils ne sont pas satisfaits, entraînent souvent une souffrance émotionnelle et psychique ainsi qu’une tension corporelle chronique. Des comportements et des pensées sont mis en place pour ne plus ressentir cette souffrance.

Cette souffrance devient inconsciente, mais les besoins primals ne disparaissent pas. Comme ils ne peuvent plus être exprimés, ces besoins sont travestis en besoins symboliques. Le besoin de contact peut passer par une sexualité compulsive. Ou, au contraire, par le rejet de tout contact ou la nécessité de ne compter que sur soi-même. Ou bien, le besoin d’être aimé passe par le dévouement aux autres au risque de dépasser ses limites. Ces comportements sont appelés « déjouements »  en thérapie primale. Ils empêchent de ressentir la souffrance de ces besoins primals insatisfaits.

Une 1ère rencontre, en visio ou au cabinet, vous sera proposée. Elle est gratuite et dure entre une demi-heure et une heure pour voir ensemble si cette thérapie peut vous convenir et si moi-même je vous conviens. En effet, il s’agit d’une thérapie qui nécessite un engagement régulier dans le temps.

La fréquence ainsi que la durée des séances seront définies ensemble et ajustées en fonction de vos besoins et de vos possibilités.

Vous serez invité.e, si vous souhaitez vous engager dans cette thérapie, à compléter un questionnaire biographique et un questionnaire de personnalité.

Comme le dit Arthur Janov, on ne s’occupe au début que des assiettes du haut de la pile pour les enlever une à une : si on compare les strates de souffrances vécues de l’enfance (y compris à l’âge pré-verbal) jusqu’à l’âge adulte, on part du plus récent pour descendre vers le plus ancien. Pourquoi ? pour ne pas désorganiser le psychisme ou pour reprendre l’image de la pile d’assiettes, pour ne pas faire tout tomber ! On prend à rebours la névrose telle qu’elle s’est installée dans le temps, au rythme du patient.

La névrose, selon la définition de Janov, est la conséquence de la répression des souffrances (causées par la négation des émotions et des besoins) depuis la plus petite enfance ou depuis la naissance, conduisant à adopter un moi irréel (j’ai dû me suradapter à mon environnement familial pour me faire aimer, comportement que je reproduis dans tout environnement) au détriment du moi réel (mes sentiments et mes besoins, qui je suis vraiment). Pour s’en libérer, ressentir ces souffrances fait partie du processus de la thérapie. Il y a aussi un travail sur de nouveaux apprentissages.

Site de l’Association Française de Thérapie Primale :

Accueil

Blog d’Arthur Janov :

http://arthurjanov.com/

La thérapie primale est une approche psychothérapeutique, et en tant que telle elle ne saurait se substituer à l’exercice médical, réservé aux personnes titulaires d’un titre ou d’un diplôme défini par les termes de la loi en vigueur.

Il vous incombe, par ailleurs, de faire tous les examens nécessaires pour vous assurer que votre problématique ne relève pas ou plus du soin médical. N’interrompez pas votre traitement médical sans l’avis du professionnel de santé prescripteur.